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Par destiny

L’après Mega Drive, la Sega Saturn

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RPG/Aventure

4.5/6 Si la Mega Drive dispose d'un choix relativement restreint en RPG, la Saturn en possède davantage. Il y a un hic, la plupart sont en japonais. Forcément, cela limite le public visé. Commençons alors par les jeux disponibles en US/PAL.

Sega/Climax propose un nouvel épisode de la série Shining des 1995, à savoir Shining Wisdom, ActionRPG sans prétention, ni bon ni spécialement mauvais. Dans le même registre, l'équipe nous sert une « suite » du cultisme LandStalker, avec DarkSavior. Là aussi, le jeu ne tient pas la comparaison avec son ancêtre. Shining the Holy Ark poursuit et améliore le concept élaboré par Shining and the Darkness ; enfin un soft qui répond aux attentes des fans. Ce jeu introduit par ailleurs l'univers de Shining Force III, épisode simplement culte et dont seule la première partie, le scénario 1, est disponible en US/PAL. Autre suite d'un jeu qui évoque immanquablement de bons souvenirs aux possesseurs de MD, The Story of Thor 2. Le jeu est plutôt réussi, même s'il n'arrive pas a détrôner le premier sorti deux ans plus tôt.
Edité par Sega, Mystaria reste un Tactical RPG recevable, même si son graphisme franchement laid lui empêche d'intégrer la crème du genre. Magic Knight Rayearth Dragon Force et Albert Odyssey Gaiden sont traduits et livrés au marché US par Working Designs. De ces trois là, seul Dragon Force nous parvient courant 97. Enfin, Panzer Dragoon Saga, sorti sur le tard, est un titre simplement fameux. Le « Project Andromeda » clôture une trilogie de Panzer Dragoon remarquable. Au final, la MD, avec Shining Force I & II, Phantasy Star II, III, IV, Story of Thor, Soleil ainsi que les Lunar ou Popful Mail sur Mega CD, est mieux armée que sa petite s?ur pour ravire le fan de RPG non japonisant.

Incontournables : Dragon Force, Shining Force III, Panzer Dragoon Saga.

Dragon ForcePanzer Dragoon Saga

Du côté des jeux japonais, on trouve de suite beaucoup plus de choix. Quelques portages de jeux qui tournent sur consoles NEC comme Anearth Fantasy Stories, Linda Cube (PC Engine), Blue Breaker (PC-FX) ou des jeux bien connus des adeptes du micro japonais du type Farland Saga ou Ys I & II, disponibles sur les deux volumes de Falcom Classics. Masaya/NCS déploie sa série Langrisser, que ce soit en épisodes séparés ou avec le coffret Langrisser Tribute (Langrisser I & II, III, IV,V). Les fans de la première heure sont aux anges. Atlus édite le merveilleux Princess Crown en même temps que deux épisodes de la longue série des Shin Megami Tensei. Dans le genre culte, on retient Tengai Makyô the Apocalypse IV de RED, en plus de Sakura Wars I & II qui ont marqué les fans. Red porte également Gulliverboy, Galaxy Fraulein Yuna et développe le troisième épisode de cette série, qui du coup devient un « Sakura Taisen Like », avis aux amateurs. Konami s'occupe de Gensô Suikoden et Vandal Hearts, malheureusement tout deux non disponibles hors du Japon, contrairement aux versions PlayStation. Du côté de chez Game Arts, on retrouve les trois Lunar, c'est à dire le remake des deux épisodes Mega CD et un épisode « gaiden », plutôt mièvre, qui répond au titre de Mahô Gakuen Lunar (Lunar l'école magique). Games Arts, c'est aussi et surtout Grandia, l'un des projets les plus ambitieux de la console. Pendant ce temps, les fans d'animation japonaise peuvent se tourner vers Blue Seed, Slayers Royale ou encore Super Robot Taisen. On oublie pas Phantasy Star Collection, coffret regroupant toute la série chère aux fans de la Mega Drive.

Incontournables : Tengai Makyô the Apocalypse IV, Grandia, Langrisser Tribute, Sakura Wars I & II, Phantasy Star Collection.

Princess CrownTengai Makyô the Apocalypse IV

Fighting

5/6 Si la Mega Drive est plutôt mal lotie en jeux de combat, la Saturn, c'est tout l'inverse. Carrément. Grâce aux RAM Capcom et SNK, les portages des jeux de ces deux sociétés oscillent entre le bon et l'excellent.

Chez Capcom, c'est de la folie. Vampire Hunter, Vampire Savior, Pocket Fighter, Marvel Super Heroes, Marvel VS Street Fighter, X-Men VS Street Fighter, Street Fighter Zero 3 (ainsi que les précédents Zero et Street Fighter Collection, mais tant qu'à faire, hein), sans oublier Final Fight Revenge. Euh, non ! a oublier. Chez SNK, on porte les King of Fighters' 95, 96, 97 en plus de Garô Densetsu 3, Real Bout Best Collection, ou Samurai Spirits III & IV. En plus des softs ces deux mastodontes, des petites productions sortent chez Sunsoft comme Galaxy Fight, Waku Waku 7, Astra Superstars (très original et fun), les Suiko Enbu de Data East, Groove on Fight d'Atlus ou encore Sonic Council, Rabbit, Advance Variable Geo, Cyberbots...beaucoup de monde !
Les amateurs de DBZ peuvent se tourner vers le Shin Butôden, qui fait suite aux épisodes Snes (et donc MD puisque ce dernier en est une copie) ainsi que le surprenant DBZ Densetsu/Legend, qui lui est plus dans la veine de l'épisode PC Engine. Au niveau 3D on retrouve l'incontournable Dead or Alive, qui en dépit d'un graphisme vieillissant, conserve un charme propre et le potable Elan Doree. Ah, forcément, on case Fighting Vipers, Last Bronx et surtout Virtua Fighter et ses suites par ici. Eventuellement Virtual On aussi, dans un genre à part, mais toujours de chez Sega. Inutile d'en rajouter, le fan de Baston 2D doit passer par la case Saturn pour assouvir ses envie de Dragon Punch, de furies et de combos.

Incontournables : Street Fighter Zero III, Samurai Spirits IV, Virtua Fighter 2, éventuellement Astra Superstars, incroyablement frais et amusant.

Fighting VipersLast Bronx

Course/Racing

3.5/6 Mine de rien, la 3D a apporté beaucoup au réalisme et à l'intérêt des simulations automobiles. Par rapport aux jeux MD, l'absence d'un Outrun de la trempe d'un Sega Rally est franchement regrettable. Aussi, quel dommage que la série MicroMachines n'est pas continué un bout de chemin sur Saturn...

Sega propose, quelques jours après le lancement de sa console, Gale Racer. Une honnête production qui n'est pas resté dans les anales, contrairement au titre qui va suivre, début 95. Si je chante « Hooohooohoho Wooohooohoho ». Oui, bon, je chante faux. « Gentleman, Start Youre Engines » alors ? Daytona USA ! Ah, que de souvenirs. Une version CEE voit le jour une année après, avec plus de bolides et davantage de tracés. Sega Rally est lui aussi un emblème de la course auto de sa génération (94 en arcade). Sega Touring Car, très sympathique, échoue toutefois dans sa mission de détrôner les deux sus cités. A côté de cela, Sega nous propose un Virtua Racing très décevant (inférieur à la version 32X) et un Outrun sans surprises, simple portage arcade (volume Sega Ages). Au niveau des deux roues, Manx TT Super Bike se révèle aussi accrocheur qu'un Daytona ou Sega Rally. Le jeu fait en outre oublier la licence Hang On, dont le passage en 3D est mal exploité. Pour terminer avec Sega, citions Sonic R, qui malgré un principe accrocheur, est loin de répondre aux attentes des nombreux fans du hérisson. En dehors de Sega, pas mal de titres sont sortis sur Saturn, plus ou moins heureux. Parmi eux, Wipeout et sa suite, le 2097 (si si, il existe). Il faut l'admettre, la comparaison entre les versions Saturn et PlayStation de ces jeux a causé un peu de tord à la console de Sega. Destrution Derby ? dans le même sac. Au rang des déceptions, nous pouvons ajouter Road Rash, série bien connue sur Mega Drive. Ce retour n'a pas vraiment marqué les esprits, en dépit d'un principe de jeu toujours aussi polisson. Dans la série « cou(p)rse de pute » on peut ajouter Street Racer Extra, un jeu très fun et engageant édité par Ubi Soft mais qui manque d'envergure pour contrer un certain Super Mario Kart 64, déjà annoncé par Nintendo. Choro Q Park est lui aussi un « Mario Kart Like » très recevable et sorti sur le tard (courant 99). Malgré de bonnes idées, lui non plus ne peut luter contre une série établie comme peut l'être Super Mario Kart. Un très bon jeu d'appoint.

Incontournables : Daytona USA, Sega Rally.

Daytona USASega Rally

Sport

3/6 Chez Sega, le sport, c'est une affaire sérieuse. J'en veut pour preuve des titres comme Decathlete et Winter Heat. A vous les épreuves des JO, qu'ils soient d'été ou d'hiver. Ces deux programmes marqués par le savoir-faire de Sega allient convivialité et fun. Autre grosse sortie ayant même fait l'objet d'une publicité télévisée chez nous, Worldwide Soccer/Victory Goal. Impressionnant à l'époque, avouons qu'il a mal vieilli, tout comme sa suite. Dans les jeux de football, retenons Hat Trick Hero S de Taito. Encore une fois, les affres du temps font des ravages, mais le jeu demeure sympathique. A côté de cela, Electronic Arts, éditeur incontournable sur MD, remet le couvert avec la plupart de ses licences (Fifa, NHL, NFL, NBA Live, PGA Tour...). La console de Sega dispose également de nombreuses simulations plus exotiques du type Baseball ou course hippique. Nos amis japonais adorent, mais de là à y passer une soirée, il y a un pas que je ne franchirai pas (quoique, vu le fun de la série World Jockey signée Namcot, j'ai certainement tord :p). Pour finir en beauté, Steep Slope Sliders, l'un des tout meilleur jeu de snowboard de sa génération. Le soft est développé par un certain Cave et édité par Atlus. Tout de suite, on comprend mieux.

Incontournables : Decathlete, Winter Heat, Steep Slope Sliders.

DecathleteWinter Heat

Il existe encore bien d'autres genres, notamment du digital comics ou des titres inclassables purement japonais. Nous, occidentaux, pourrons surtout regretter le petit nombre de jeux localisés conjointement à l'absence d'influence des développeurs occidentaux sur le parc de jeux. En effet, la Sega Saturn se révèle être davantage la fille d'une console comme la PC Engine qu'une Mega Drive multiculturelle, alimentée massivement par des développeurs américains, européens et japonais.


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